mardi 28 décembre 2010

Triompher sur des cadavres

" Le ventre des femmes, plus inépuisable que celui de la nature, a cru et multiplié tandis que celui de la Terre se flétrissait lentement sous le phallus-charrue, le rouleau compresseur et le poison des revêtements.

Le mâle a triomphé, mais à partir d'un principe de mort."

Cette réflexion de Françoise D'Eaubonne m'a hantée ces derniers temps trouvant un écho troublant dans tout ce que je pouvais constater autour de moi.

Le mâle a triomphé, ce n'est plus un scoop. Il est aujourd'hui propriétaire de 99% de la planète. Il détient le pouvoir partout, des bureaux où tout se décide aux murs des musées. Il est riche. Il est puissant même pauvre. Il est légitime partout et en toutes circonstances. Admettons-le, il a gagné.

Et depuis, il pavoise allant jusqu'à s'auto-proclamer génie, à se poser en référence universelle et, ultime imposture, à se dépeindre partout comme un héros sauveur de l'humanité !  

Seulement, il a triomphé en appauvrissant, en posant les bases de sa propre disparition, selon un principe de mort. Sa victoire n'est que cadavres et terres brûlées, asphyxiées.

Regardez autour de vous, le seul pouvoir qui le fasse vraiment jouir est celui de donner la mort, un fusil à l'épaule ou un joystick dans les mains.

""Pollution", "destruction de l'environnement", "démographie galopante" sont des mots d'hommes, correspondant à des problèmes d'hommes: ceux d'une culture mâle". J'aurais ajouté "colonisation", "esclavagisation" et "pauperisation". N'écoutez plus jamais ceux qui vous disent que c'est l'être humain le responsable, ils mentent, petits arrangements avec la langue: on ne peut pas avoir écarté pendant des millénaires les femmes de tout ce qui fait la situation catastrophique actuelle et les en rendre coupables à l'heure des comptes. On ne sait pas ce qu'une culture femelle aurait engendré, on sait juste où la culture mâle nous a mené.e.s. A la souffrance en premier lieu, puis à notre propre perte.

Il n'est pas question d'un quelconque projet gynocrate porté par quelque féministe que l'on croira allumée, il est question de vie ou de mort "car si la société mâle perdure, il n'y aura plus demain d'humanité". Il faut faire confiance aux premières écologistes de l'humanité, celles qui pratiquaient une agriculture pacifiste avant d'en être violemment dépossédées il y a 5 000 ans; celles qui savent, comme toutes les femelles de toutes les espèces, réguler instinctivement les naissances en-dehors de tout calcul politique ou individualiste.

Il est encore moins question de prôner une culture femelle qui, utilisée par les hommes en place sera forcément dévoyée. Il est question d'ôter le pouvoir aux hommes et de lui substituer un non-pouvoir pour toutes et tous.

Aujourd'hui plus encore, malheureusement, qu'à l'heure où la formule a été lancée par Françoise D'Eaubonne, c'est le féminisme ou la mort.

samedi 25 décembre 2010

Le corps des femmes, faudra penser à l'inscrire au patrimoine matériel des hommes

Emelire en parle ici. L'Humanité aussi, .

Le député Jean-François Chossy (1), qui "planche" sur le projet de loi visant à proposer aux handicapés une assistance sexuelle, avait voté contre la réforme de décembre 2000 concernant l'IVG et la contraception.

S'opposer au droit des femmes à disposer de leurs corps mais proposer que ces derniers soient à la disposition des hommes, handicapés ou pas (ce n'est qu'une question de temps), ce n'est rien d'autre que considérer l'ensemble des femmes comme un cheptel appartenant à la classe mâle.

Dans le cas de cette loi, un vulgaire bien à s'échanger entre hommes, entre prostitueurs et proxénètes.

Voilà en tous cas de quoi illustrer ce que Dworkin (2) en disait:
 
Lorsque les hommes utilisent les femmes dans la prostitution, ils expriment une haine absolue pour le corps des femmes.

Ce sentiment est aussi absolu que tout ce qui existe ou a jamais existé sur terre.
C’est un mépris si profond, si profond que toute une vie humaine s’en trouve réduite à quelques orifices sexuels et que l’homme peut faire tout ce qu’il veut.

[...]

Chaque homme vivant dans cette société bénéficie du fait que des femmes sont prostituées, que cet homme-là utilise ou non des femmes en prostitution. C’est une chose qui devrait aller sans dire mais qui doit encore être dite : la prostitution tient à la domination masculine, pas à la nature féminine. C’est une réalité politique qui existe parce qu’un groupe de gens possède et maintient le pouvoir sur un autre groupe de gens.



J’insiste là-dessus parce que je veux vous dire que la domination masculine est cruelle. Je veux vous dire que la domination masculine doit être détruite. La domination masculine mérite qu’on y mette fin, pas simplement qu’on la réforme, pas qu’on la rende un peu plus douce, pas qu’on la rende un peu plus douce pour certaines femmes. Il nous faut regarder le rôle des hommes -l’examiner vraiment, l’étudier, le comprendre - le rôle qu’ils jouent en maintenant des femmes dans la pauvreté et des femmes dans l’itinérance et des filles dans le viol, et donc en créant une classe de prostituées, une population de femmes qui seront utilisées en prostitution.

(1) Il avait également signé la pétition homophobe de Michel Pinton des maires contre le PaCS ...
(2) dans Pouvoir et violence sexiste (2007)

dimanche 19 décembre 2010

Les Dolle Mina




En 1969 est né l'un des premiers groupes militants féministes hollandais, les Dolle Mina, matronyme choisi en hommage à une ouvrière du XIXème siècle, Wilhelmina Drukker, qui avait oeuvré pour la condition féminine.

Leurs actions, relatées à travers la presse de l'époque, se distinguent par l'ironie qu'elles utilisaient pour dénoncer ce que vivaient les femmes au quotidien. Pour ce faire, elles ont décidé d'inverser les rôles: mains aux fesses des hommes dans la rue ou drague bien lourde. Réappropriation de l'espace public.

Toujours avec l'humour dont elles semblaient ne jamais se départir, elles ont défilé à Gand un 1er mai, avec une couronne mortuaire en guise de symbole des droits des travailleuses ...

Mais derrière la bonhomie de ces impayables femmes de terrain, se cachait une volonté farouche de protéger les femmes. C'est ainsi que, se constituant en factions, elles suivaient ces dernières lorsqu'elles se trouvaient seules dans les rues obscures et s'en prenaient, si besoin était, à leurs agresseurs. Les Dolle Mina étaient à la Hollande ce que les Saris Roses sont à l'Inde.

En France, nous avons bien aujourd'hui ces sacrées farceuses de La Barbe qui s'invitent partout où elles ne le sont pas, invitées. Il n'en reste pas moins que les initiatives audacieuses se font rares et que les médias, à l'affut du buzz le plus creux, les censurent.
A société policée, docile et a-cultivée, créativité et sens de la rébellion anesthésié.e.s.

Source principale: Le féminisme est dans la rue: Belgique 1970-1975 de Marie Denis, Suzanne Van Rokeghem (1992).

En recherchant des affiches du groupe, on tombe sur celle-ci. Je ne sais pas si elle a un lien direct avec les Dolle Mina et, si tel était le cas, quel message féministe elle véhicule. J'en profite donc pour lancer un appel à Euterpe et ses connaissances germanophoniques: quelle est la signification du mot "onthullend" ?


                                                     

Edit: grâce aux lumières d'Euterpe, nous savons que cette affiche a été réalisée en réaction à celle qui suit et qui a été "pensée" par le PSP (Parti Socialiste Pacifiste) néerlandais. Personnellement, j'aurais choisi la même pose ridicule pour l'homme que celle qui a été choisie ici:



 
Edit bis: l'affiche dégradante qui se trouvait à cet emplacement à été supprimée par mes soins. Après moult tergiversations, dénoncer par l'illustration ou pas, j'ai décidé que cet espace ne contiendrait pas de quoi alimenter ce que l'on peut trouver partout ailleurs jusqu'à l'écoeurement, c'est-à-dire la misogynie la plus abjecte.

samedi 11 décembre 2010

KKT: ni à prendre, ni à laisser (3ème et dernière partie)

Avant la pornographie, Virginie Despentes a consacré dans sa King Kong Théorie un chapitre entier à la prostitution qu'elle a intitulé "Coucher avec l'ennemi". Elle ne croit pas si bien dire lorsqu'elle parle de l'acte prostitutionnel en ces termes.

Despentes, dans le cadre de son engagement de féministe pragmatique, milite pour la légalisation de la prostitution. Les arguments règlementaristes, nous les connaissons assez pour faire l'impasse sur leur teneur. En revanche, comme je l'ai fait pour la pornographie, je me suis donné pour objectif de mettre en lumière les incohérences intrinsèques à l'ouvrage lui-même au sujet de la prostitution.

Quand la Docteure Judith Trinquart évoque la parole des prostituées, elle parle d'ambivalence. C'est peut-être ce qui est à l'oeuvre dans le propos de Despentes qui s'est prostituée fut un temps. Quoi qu'il en soit, la vision de la prostitution et du prostitueur qu'elle nous soumet se heurte à toutes les réflexions lucides qu'elle a par ailleurs sur les rapports femmes-hommes. 

Le noeud du problème des femmes pour Despentes c'est la cellule familiale dans laquelle elles deviennent la propriété d'un homme. Se prostituer c'est échapper à ce contrat liberticide, prendre son indépendance. Pourtant, il semble bien qu'en voulant échapper à un seul homme on se retrouve à appartenir à tous les hommes dans la situation prostitutionnelle ... ne parle-t-on pas d'ailleurs de femme publique ? "La pute c'est "l'asphalteuse", celle qui s'approprie la ville" ... ou c'est la ville qui s'approprie l'asphalteuse, au choix. L'espace public, les trottoirs, aux dernières nouvelles, appartenaient toujours aux hommes. Pour quelqu'un qui dénonce avec toute l'ardeur de sa plume le pouvoir masculin, la posture est pour le moins curieuse.

Posture qu'elle défend cependant en avançant le paramètre pécuniaire: bénévolat de la situation conjugale versus indépendance financière de la prostitution. Prendre l'argent où il se trouve: dans la poche du client; ce "pouvoir direct, celui qui permet d'arriver quelque part justement sans avoir à sourire à trois vieux machins en espérant qu'ils vous feront engager comme ci, ou vous confieront cela." Si je comprends bien, sourire à de vieux machins chefs de service ou maris décrépits participe de l'oppression des femmes mais sourire à de vieux machins libidineux c'est libérateur... Le pouvoir direct n'existe pas plus en prostitution que dans toutes les autres scénarios patriarcaux: il faut aussi sourire au client et "compter en plus le temps de préparation, épilation, teinture, manucure, achat de vêtements, maquillage, et le coût des bas, de la lingerie, des trucs vinyle", "jouer le jeu de la féminité", en gros devenir "un jouet géant"... Ca fait beaucoup pour du pouvoir direct ! Celle qui sourit hypocritement à son croûton de patron en vue d'obtenir un avantage financier a au moins l'avantage de ne pas être tenue, pour ce faire, de lui sucer les parties génitales, de se déguiser en soubrette aguichante ou de s'épiler douloureusement le sexe. Celle qui se prostitue, si ... elle n'est d'ailleurs là que pour ça.

Le pouvoir des femmes c'est quand elles accèdent à ce qu'elles veulent sans en passer par la case "hommes", sans avoir à "les rassurer sur leur virilité" en singeant la si délicieuse soumission féminine.

Ces hommes dont elle détaille avec une acuité peu commune les travers au fil des pages, voilà qu'elle se prend à ne les trouver "jamais aussi aimables que lorsqu'ils sont avec une pute", c'est-à-dire lorsqu'ils deviennent des clients ! Aimables mais tout de même un peu tordus quand "ils tendent à mépriser ce qu'ils désirent" quitte à "se mépriser pour la manifestation physique de ce désir". Despentes reconnait à demi-mots que "la dichotomie mère-putain a été tracée à la règle sur le corps des femmes" par les hommes et qu'ils peinent à se libérer de cette "construction politique" qui finit par les enserrer aussi. Elle cite Pheterson qui cite Freud: "[...] presque toujours l'homme se sent limité dans son activité sexuelle par le respect pour la femme et ne développe sa pleine puissance que lorsqu'il est en présence d'un objet sexuel rabaissé [...]". C'est qu'il faut la suivre, la Despentes: la prostitution, qui a donc pour fondement une psycho-névrose masculine, serait un outil d'émancipation féminine !!! Ca, c'est du programme qu'il est féministe !

"Coucher avec l'ennemi" fait partie des pages au cours desquelles je me suis dit plus qu'à n'importe quel autre passage, si ce n'est celui sur la pornographie, qu'elle m'affirmait l'inverse de tout ce qu'elle avançait quelques lignes plus haut. Chaque phrase m'a plongée dans l'incompréhension et j'aurais pu écrire dix billets pour en parler mais je vais m'en tenir là.

Je lui aurais bien laissé le mot de la fin, "... le monde économique aujourd'hui étant ce qu'il est, c'est-à-dire une guerre froide et impitoyable, interdire l'exercice de la prostitution dans un cadre légal adéquat, c'est interdire spécifiquement à la classe féminine de s'enrichir, de tirer profit de sa propre stigmatisation", mais comme il s'agit de mon blog et que c'est moi la chef ici, je me réserve ce privilège:

Et si l'on s'attaquait plutôt à ce monde économique froid et impitoyable plutôt que de proposer de légaliser une activité qui n'a jamais enrichi aucune femme et qui engraisse toujours des milliers d'hommes ? Parce que jamais on ne tire profit d'une stigmatisation quand elle vient des puissants, au mieux on vit avec.

La prostitution comme l'exploitation domestique ou le viol sont des inventions masculines, des armes politiques. Nulle part, jamais, on n'a fondé l'émancipation de quelques opprimé.e.s que ce soient sur le terrain de leurs oppresseurs.

mardi 7 décembre 2010

Lire ? C'est pour les gonzesses !

Un article à ne pas louper chez Nouvelle News sur l'écart inquiétant qui se creuse entre les filles et les garçons en matière de compétences face à la langue écrite (trouver l'information, interpréter, réfléchir et évaluer).

Le presque tout frais rapport PISA, dont l'article rapporte les données recueillies, révèle que "sur la moyenne des pays étudiés, la différence de niveau de lecture entre filles et garçons est flagrante puisqu'elle atteint l'équivalent d'une année scolaire".

Travaillant au quotidien avec des jeunes et des adultes en remise à niveau sur les savoirs de base, c'est une tendance que j'ai pu constater sur le terrain. Sur un groupe mixte de 15 jeunes, les garçons sont majoritaires dans les profils d'illettré.e.s: environ une fille pour quatre garçons. Je retrouve les mêmes proportions chez les adultes.

C'est une problématique qui me questionne depuis pas mal d'années, ne pouvant me résoudre à incriminer les hormones, le fonctionnement soi-disant différent du cerveau chez les unes et les autres ou de farfelues prédispositions naturelles.

Alors, une idée comme ça: comme cela a été le cas dans bien d'autres domaines qui ont subitement été dévalorisés parce que féminisés, est-ce que certains garçons ne se détourneraient pas de la lecture (et de la scolarité en général) juste parce que c'est devenu un "truc de filles" ?

samedi 4 décembre 2010

Viol: la honte DOIT changer de camp ... la mobilisation doit continuer

10 idées reçues sur le viol


1. Le viol est un phénomène marginal. Faux, au moins 75 000 femmes sont violées chaque année en France. Autour de nous, parmi nos collègues ou amies, 1 femme sur 10 a subi un viol ou une agression sexuelle ou le subira pendant sa vie. Ce n’est pas un événement isolé mais un phénomène massif.


2. Le viol est le plus souvent commis par un inconnu dans une rue sombre. Faux, l’auteur du viol est connu de la victime dans 8 cas sur 10. Dans 50% des cas, il s’agit d’un membre de la famille ou de l’entourage proche. Dans 34% des cas, le viol est commis au sein du couple. 63% des victimes de viols sont des mineur-e-s.


3. Ce sont surtout les filles provocantes, aguicheuses qui sont violées. Faux, ce ne sont pas la tenue ou le comportement d’une femme qui provoquent le viol ; c’est le violeur qui est coupable. Les victimes de viol sont très souvent culpabilisées ou ressentent de la honte. C’est une inversion des responsabilités. Ce n’est pas à la victime d’être transformée en accusée. Par ailleurs, les victimes de viol sont très diverses : âge, apparence, origine sociale, etc. Le viol concerne tous les milieux, toutes les cultures.


4. Le viol est largement puni. Faux, moins de 2% des violeurs sont condamnés. La législation reconnaît le viol comme un crime depuis seulement 30 ans (loi votée en 1980). Dans les faits, il est peu puni : moins de 10% des victimes portent plainte, du fait de la peur, de la pression de l’entourage, etc. ; la véracité de leurs accusations est souvent mise en doute, et beaucoup de plaintes aboutissent à des non-lieux ; les peines sont rarement lourdes.


5. Le viol est un drame individuel. Faux, c’est surtout un problème de société. Le viol est l’expression d’une volonté de contrôle et d’emprise sur le corps des femmes. Il suppose que les femmes sont à la disposition des hommes pour satisfaire des besoins sexuels soi-disant supérieurs ou naturels. Il est le signe d’une société profondément sexiste.


6. Le viol est provoqué par la testostérone. Faux, ce n’est pas un comportement naturel, mais culturel. Le viol repose sur le mythe d’une sexualité masculine « irrépressible » et « incontrôlable ». Une sexualité « conquérante » est fortement légitimée dans notre société pour les hommes, tandis que l’expression du désir féminin est limité et encadré par plusieurs formes de réprobation sociale. Certains croient que le viol serait jugulé par la prostitution. Or les pays qui ont autorisé et réglementé la prostitution (Allemagne, Pays-Bas) n’ont pas vu baisser le nombre de viols.


7. Quand une femme dit non, elle pense oui ou peut-être : elle a envie qu’on la force. Faux, quand une femme dit non, ce n’est pas oui, c’est non. Une prétendue sexualité féminine passive, soumise aux initiatives des hommes, est également un mythe. L’expression du consentement des deux partenaires est la condition absolue d’une relation sexuelle ; sinon, il s’agit d’un viol. Même si elle est montée boire un verre, même si elle dort dans le même lit, même s’ils ont déjà échangé des caresses… au moment où elle dit non, c’est non.


8. Les hommes aussi sont victimes de viol. Vrai, cela peut arriver, mais les victimes sont des femmes dans 9 cas sur 10. Les hommes victimes de viol étaient le plus souvent mineurs au moment des faits. Que les victimes soient des hommes ou des femmes, 99% des agresseurs sont des hommes.


9. Les violeurs sont tous des psychopathes. Faux, il n’existe pas de profil-type de violeur. Les viols ne sont pas spécialement le fait de psychopathes, d’alcooliques, d’anormaux ou d’obsédés sexuels. Au contraire, ils sont souvent commis par des hommes parfaitement intégrés socialement, parfois même au-dessus de tout soupçon.


10. Le viol est le résultat de la misère sexuelle. Faux, cela n’a rien à voir. Ainsi, les femmes qui n’ont pas de vie sexuelle et en éprouvent de la frustration ne s’autorisent pas pour autant à violer un homme pour satisfaire leurs besoins sexuels. Il s’agit bien d’une tolérance sociale dans un sens et non dans l’autre.


...

Cette nécessaire mise au point sur le viol est issue du site contreleviol.fr sur lequel vous pouvez encore





jeudi 2 décembre 2010

Moins que rien ou pire que tout

Qu'il s'agisse d'un acte estimable, une femme fait toujours moins bien qu'un homme.

Qu'il s'agisse d'un acte condamnable, une femme fait toujours pire qu'un homme.

Inférieure dans le bien et supérieure dans le mal, voilà EXACTEMENT la rhétorique fondatrice de la misogynie.